Media Training à Poitiers

1 • Média training : définition

Le média training s’adresse aux personnes et aux entreprises qui ont un message verbal à faire passer à la presse audiovisuelle (principalement). Je perçois cette technique comme un prolongement de mon accompagnement sur la prise de parole en public.

Ici, nous passons au niveau supérieur puisqu’il s’agit de s’adresser aux médias et d’utiliser cette opportunité comme un amplificateur potentiel de votre message. Une intervention dans la matinale de France Info peut vous permettre de toucher 4 millions d’auditeurs.

On le distingue du communiqué de presse qui est une information rédigée à l’attention des rédactions et qui ont un rôle d’alerte sur un événement qui s’est produit ou qui va se produire.

Le message doit donc être clair, précis et aller droit au but, car le temps de parole octroyé par les médias est souvent réduit (une minute ou deux, rarement plus de cinq minutes). Il faut également savoir que si votre message n’est pas intéressant ou confus, il partira à la poubelle et ne sera jamais diffusé (sauf cas majeur qui s’apparenterait à une actualité essentielle dont vous seriez le seul représentant valable).

Il faut aussi savoir que votre message sera le plus souvent tronqué, coupé au montage et le journaliste ne conservera que les phrases, voire même parfois les mots qui l’intéressent.

Attention, difficulté : une interaction peut s’installer avec le journaliste et votre déclaration peut se transformer en interview. Là encore, ne pas s’égarer ! Il faut répondre de façon assurée et donner la bonne information. Autant y être préparé, car les questions des journalistes peuvent parfois désarçonner. Certains d’entre eux essayent même de vous faire dire ce que vous n’avez pas envie de dire, essayant de trouver un loup là où il n’y en a pas.

Pour résumer :

Le cœur de votre message doit tenir en 40 secondes et la totalité de votre message doit être organisé pour tenir dans une allocution de deux minutes. Ce sont les durées utilisées dans tous les médias d’actualité en France. Format court : 50 secondes max, format long (magazine) : 2 minutes max.

Les audiences des JT

Le « 20 Heures » de TF1 – Anne-Claire Coudray : 5,10 millions (26,3%).
Le « 20 Heures » de France 2 – Laurent Delahousse : 4,33 millions (22,5%).
Le « 19.45 » de M6 – Dominique Tenza : 2,23 millions (12,1%).

_{Chiffres médiamétrie Avril 2023}

2 • Avant d’être coach, j’étais journaliste

C’était mon métier et je l’ai pratiqué pendant 25 ans à France Info. J’ai été rédacteur en chef, monté des rédactions, animé des débats, organisé des événements retransmis à la radio, à la Tv… C’est un milieu que je connais donc parfaitement. Je sais ce qui se trame en coulisse si l’on se situe du côté de l’interviewé. Je vous propose donc des séances de média training en connaissance de cause.

3 • A qui s’adresse cette formation de Média Training ?

Je destine cet accompagnement à tous ceux qui souhaitent réussir leur communication à destination des médias. Mon entrainement peut vous aider à sortir du lot, à utiliser les codes qui vous permettront de vous faire remarquer.

• Média Training politique : politiciens, élus ou candidats

Je précise que je suis neutre et impartial. J’accepte donc tous les bords politiques et toutes les obédiences !

Nous allons travailler ici autant le fond que la forme. Pratiquer l’aisance orale, la diction et la posture. Apprendre à organiser son discours, adapter le message en fonction du temps de parole. Pratiquer des exercices de questions / réponses (interviews) et essayer de contrôler vos réactions face à des questions embarrassantes.

Il n’est pas exagéré d’avoir des ambitions, et comme le dit l’adage : « il faut avoir les moyens de ses ambitions ».

Trop souvent je vois des candidats (souvent aux cantonales) pleins de bonne volonté, mais dont le discours ne tient pas la route. Il est même parfois en opposition avec les professions de foi.

Séduire les électeurs passe par deux aspects essentiels :

• L’aspect général (la posture, l’accoutrement)
• Les idées (qui sont donc communiquées à travers le discours)

L’aspect général est une marque de respect. Il détermine la confiance. Il passe souvent par un « dress code » classique : le costume pour les hommes, le tailleur pour les femmes.

Pour ce qui est des idées, c’est plus compliqué. Certains mots-clés peuvent suffire à faire passer un message, peu importe la façon dont ils sont édictés. La plupart du temps, les électeurs vont quand même être plus facilement attirés par un représentant qui se caractérisera par son aisance orale et son répondant (facultatif).

Le message doit être accessible, clair et aller droit au but. Il arrive aussi régulièrement qu’il doive être répété plusieurs fois, devant des assemblées équivalentes ou différentes. Il faut donc savoir délivrer son message, organiser des variantes, l’enrichir etc. Une attention particulière doit être apportée à la vulgarisation. C’est un point essentiel car cette phase rend votre discours accessible au plus grand nombre.

Je peux vous aider à organiser votre communication, à mettre vos idées à plat puis à organiser votre discours en travaillant « la forme ». Nous aurons des séances de travail tantôt théoriques, tantôt pratiques avec des exercices divers et variés (Speech face caméra, interview, pratique de l’audio, exercices d’improvisation, respect des timings…). C’est une formation très dense mais très intéressante qui vous promet de grandes transformations.

• Média training pour les Entrepreneurs et les entreprises

Nous sommes ici sur un exercice différent. Les enjeux sont plus économiques que sociaux. A moins qu’il n’ait été sollicité, le discours vise à défendre une notoriété, les capacités d’une entreprise, son développement, son inclusion sociale, présenter de nouvelles techniques, de nouveaux produits. But de l’opération attendu : vendre !

Le média training destiné aux entreprises se focalise donc sur ces points.  Nous ne sommes plus dans le monde des idées, mais dans le monde des résultats. Le message est souvent technique et la difficulté des communications émanant des entreprises est celui de la vulgarisation. Chaque entreprise travaille dans un secteur qui lui est propre et utilise des techniques inconnues du grand-public utilisant souvent son propre jargon.

Le message doit donc être travaillé en pensant à la cible. Si vous avez décidé de faire du média training, c’est que vous souhaitez vous adresser aux médias, et indirectement à vos clients. Le public est donc varié. Votre audience sera composée de consommateurs, mais aussi d’autres dirigeants qui essayeront de s’identifier à vous car tout le monde n’a pas accès aux médias.

Il faut donc savoir vulgariser (utiliser des mots les plus simples possibles) tout en essayant de toucher votre cœur de cible. L’exercice peut sembler compliqué, mais je suis là  (haha). Il n’est pas impossible de paraître sympathique aux yeux des consommateurs tout en adressant un message à vos fournisseurs ou à vos partenaires par exemple. C’est un discours à deux niveaux, et je vous propose de le travailler. 

Je ne sais pas si vous suivez les déclarations et le discours de Michel-Edouard Leclerc, mais il est maître dans l’art de faire passer des doubles, voire triples messages tout en s’accordant la sympathie des consommateurs.

Les séances sont faites de beaucoup d’échanges et de beaucoup de pratique rédactionnelle. Là encore, la limitation de durée est comme un mur. A moins que vous soyez invité sur BFMTV Business pendant 30 minutes ! Je vous propose de travailler plusieurs types de discours, puis d’essayer un discours global à plusieurs niveaux.

Enfin, je vous propose de repartir avec une trame de communiqué de presse que vous pourrez destiner aux médias pour les solliciter et attirer l’attention sur votre activité. Nous dessinerons les grandes lignes de votre participation à une émission radio ou TV longue (une heure).

4 . Média Training : demandez le programme

Si chaque cas et particulier et mon accompagnement adapté à chacun, il se dégage un aspect commun à cette formation spécifique.

• Le fonctionnement des médias

Le discours (speech)

Il s’agit ici de travailler votre texte (le fond). Vous le verrez, utiliser les techniques des journalistes, ça marche à tous les coups. Il y a une hiérarchie à respecter dans les idées et des renseignements à donner pour étancher la soif des plus curieux et délivrer une information complète.

Ensuite, nous travaillons sur la durée. Quel temps de parole avez vous ou allez-vous avoir ? En combien de mots et de phrases devons-nous condenser votre message.

Ce sera le moment de faire nos premières captations. Voix d’abord, caméra ensuite. Puis analyse et débriefing. Et on recommence !

On adapte son discours, son débit, on essaye de sourire si la nouvelle est bonne, et on fait une tête d’enterrement si la nouvelle est mauvaise. Ah… je ne vous l’avait pas dit ? Il faut savoir jouer la comédie (un minimum) et adapter son ton aux circonstances ! Nous allons donc bien rire :o)

L’Interview

Que ce soit prévu dès le départ ou que l’interview s’installe car le journaliste vous trouve intéressant, elle se prépare comme un discours. La seule différence, c’est que vous n’avez pas l’ordre des questions en mains, ni leur teneur.

Il faut donc savoir rester maître à bord et ne pas se laisser embarquer dans le hasardeux. N’oublions pas que vous avez un message à délivrer, et qu’il faut le faire passer, même fractionné.

Le Débat

Le débat, c’est un peu comme une interview. Et là aussi dans le débat, ce qui croustille, c’est l’opposition, l’adversité, le contradictoire ! Le débat peut vous donner des sueurs froides… Et il n’est pas rare d’en ressortir comme si l’on venait de sortir du mode essorage d’un lave linge.

« Est-ce que j’ai bien répondu ?  » – « Ah mince j’ai pas parlé de ça » – « j’aurais dû répondre ça… « 

Le débat est une épreuve très difficile, car on ne sait jamais où son contradicteur va nous emmener. Pour avoir préparé des débats pour les matinales de France Info, je peux vous dire qu’en général, si le travail est bien fait, ce ne sont pas des agneaux que l’on met en face de vous, et le journaliste qui anime le débat est bien briefé sur les points d’achoppements.

Le débat (je ne parle pas de la table ronde attention) est donc un exercice qui se réfléchi dans les moindres détails. Vous devez avoir réponse à tout, même à l’impensable qui pourrait surgir des vieux dossiers.

L’improvisation

Nous rejoignons ici les techniques utilisées dans le débat. L’improvisation, c’est être capable de rebondir sur n’importe quel sujet… sans oublier que l’on a un message à caser au passage. Ce n’est pas un exercice sur lequel nous nous attarderons, mais il y a quelques ficelles à connaître pour savoir rebondir.

Le cas le plus commun qui fait appel à l’improvisation, c’est la question incongrue qui tombe du ciel alors que vous ne vous y attendiez pas. Un événement « grave » vient de se produire, mais vous ne le saviez pas… Vous étiez la tête dans le guidon à préparer cette fichue interview quand soudain le journaliste vous pose une question qui n’a rien à voir avec la choucroute :

« Vous avez-vu cet accident de train à Orléans, apparemment il y a plusieurs morts, vous en pensez quoi ? »

Si vous êtes une personnalité exposée, cela vous est peut-être même déjà arrivé. Chez nous les journalistes, les personnes capables de répondre à toutes les questions et d’avoir un avis sur tout s’appellent « des bons clients » parfois  » des bouffeurs de micros » (haha).

Bon. Rien ne vous oblige à répondre. Vous pouvez simplement inverser les rôles et dire « non je ne suis pas au courant, qu’est-ce qu’il s’est passé ? » mais parfois, on se trouve dans une situation où les détracteurs ou opposants sont en face et on aimerait bien leur en boucher un coin, histoire de ne pas leur laisser la parole… Alors il faut improviser, répondre quelque chose.

Les réseaux sociaux

Impossible d’aller contre. Un communicant moderne se doit d’être présent sur les réseaux sociaux. Par ailleurs certains sont bien pratiques pour se tisser un réseaux d’admirateurs?

Je vous ferais un petit tour d’horizon des différents réseaux sociaux, de leur utilité. La façon dont on les utilise et on les exploite. Comment on se fait des amis, comment on l’entretien , comment on s’occupe de la modération de ses commentaires etc.

Les réseaux sociaux peuvent aussi être l’occasion d’avoir des réactions spontanées à des événements et de se prononcer donner son avis, monter sa communauté etc.

Conclusion

Le programme que je vous propose dans le média training, comme vous pouvez le constater peut être très riche, c’est donc un programme « à la carte » où vous ajoutez les modules que vous souhaitez connaître dans votre panier. Il y a quelques incontournables, comme le fonctionnement des médias qui me semble essentiel pour comprendre la suite. Mais si vous pensez n’avoir besoin que de savoir faire un discours en public, alors nous nous concentrerons sur aspect là de votre demande.

Je ne vous cache pas que je suis serais là pour redresser la barre, mais la pratique et la répétition jouent un grand rôle dans l’acquisition de l’aisance du média training.